Le TSA (Trouble du Spectre de l'Autisme) regroupe un ensemble de troubles neurobiologiques qui agissent sur le développement des personnes dites « autistes ».
Il se caractérise notamment par des dysfonctionnements dans les interactions sociales, la communication, les comportements et les activités (difficultés à automatiser, à saisir l'implicite, à identifier et répondre aux codes sociaux par exemple).

Comme ce n'est pas une maladie, le TSA ne se soigne pas : c'est pour la vie. 
Des dispositifs d'accompagnement existent pour les enfants et les adolescents.
En revanche, dès le passage à la majorité, les jeunes TSA, coincés dans le paradoxe d'avoir naturellement envie d'être plus libres alors qu'ils se moins, se retrouvent seuls : les aidants jusque-là intégrés aux parcours sont mis de côté : le jeune est majeur. L'institution et la société attendent de lui qu'il agisse en conscience, en anticipant, en s'organisant... ce qui reste par définition impossible pour lui.

Dès lors, le décrochage menace :

• influençables, les jeunes avec TSA sont vulnérables ; les escrocs le savent bien et savent en tirer parti de ces proies faciles. 

• en difficulté avec les codes sociaux, ils sont vite happés par les milieux marginaux 

• tenus en échec faute d'encadrement, les conduites à risque menacent : drogues et alcool, en plus d'offrir une "intégration" dans des communautés marginales qui par définition se passent de codes sociaux, offrent aussi un rituel structurant (consommer, s'évader, ressentir le manque, se réapprovisionner)... et toxique

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Les Amis de l'Atypik s'appuient sur l'expertise des aidants, en les réintégrant dans la boucle d'action, pour accompagner les jeunes avec autisme vers l'emploi adapté et pérenne.

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